Chat forestier

Felis silvestris Schreber, 1775

Classe : Mammalia Ordre : Carnivora Famille : Felidae Sous-Famille : Felinae Genre : Felis

  • 31
    observations

  • 15
    communes

  • 13
    observateurs

  • Première observation
    1988

  • Dernière observation
    2024

Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.

Albesa Louis - Burguet Benjamin - Gourlin Benjamin - Gouttepifre Margot - Inconnu Inconnu - Larbouillat Annick - Liard Lucas - Malfois Arnaud - Patek Grégory - Pirard Philippe - Plancke Sylvestre - Savry Joël - Vignon Vincent

Informations sur l'espèce

Commentaires sur l'espèce

Crépusculaire et nocturne, le Chat forestier est un mammifère très discret, facilement confondu avec son cousin le Chat domestique ou haret (Felis catus). Même en connaissant les bons critères morphologiques (pelage de couleur claire, quatre rayures noires sur la tête, ligne noire sur le dos des épaules à la queue, queue épaisse avec deux anneaux noirs et complets au bout, tarses à moitié noirs, ...), son observation certaine reste difficile, notamment dans le cas d'individus hybrides.

Le Chat forestier est une espèce solitaire, et territoriale, comme la plupart des Félidés. Le rut a lieu de mi-janvier à février, et la naissance des jeunes survient la plupart du temps entre avril et mai, même si elle est possible toute l'année.

Strictement carnivore, le Chat forestier se nourrit majoritairement de petits rongeurs, et peut parfois être charognard. Repérant ses proies à l'ouïe, il pratique la chasse à la billebaude : comme le Renard roux (Vulpes vulpes), on dit qu'il "mulotte". Au printemps, il n'est pas rare de le voir également chasser des grenouilles, voire des oiseaux.

Répartition en îdF

La colonisation de l’Île-de-France par des individus en provenance de Champagne est récente, les premières mentions certaines ayant été enregistrées entre 1988 et 1990 sur le massif de Fontainebleau et dans l’Essonne.

Une enquête de terrain mise en place entre 1995 et 2008 par l’Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) signale la présence de l’espèce dans le Gâtinais, à l’extrême sud-est de la Seine-et-Marne. Sa présence dans les massifs forestiers des environs de Nemours n’a pas pu être confirmée en 2008, ni dans la forêt de Fontainebleau où des observations avaient pourtant été notées (1988-1990), confirmant ainsi le constat de Lustrat (1997). Sa fréquentation de la Brie et de la vallée de la Seine (Bassée) en Seine-et-Marne, fortement suspectée, a pu être confirmée par deux observations certaines, respectivement en juin et juillet 2014.

Non renseigné pour le moment

Répartition actuelle en France métropolitaine

Source : INPN

Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.

Felis silvestris caucasica Satunin, 1905 | Felis silvestris cretensis Haltenorth, 1953 | Felis silvestris jordansi Schwartz, 1930 | Felis silvestris reyi Lavauden, 1929 | Felis sylvestris Schreber, 1775

Observations mensuelles