Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.
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Le Lézard vivipare est une espèce des milieux frais et humides. Il est ainsi réparti de manière hétérogène au sein du territoire national avec parfois une absence totale de certaines régions chaudes et sèches, comme certains départements du pourtour méditerrannéen. Au niveau régional, on le rencontre principalement au sein des massifs boisés frais et humides mais également dans certaines vallées riches en prairies humides.
L'espèce ne parait pas spécialement menacée au sein des grands massifs forestiers mais certaines pratiques, comme le drainage des zones humides intra-forestières, peuvent avoir un impact significatif sur les populations. Hors de ces massifs, la fragmentation des habitats favorables est un frein au maintien de l'espèce.
Le Lézard vivipare est une espèce plutôt liée aux milieux forestiers et en particulier les zones ouvertes et hygrophiles au sein de ces derniers. Cette préférence pour les milieux humides est liée à des pertes hydriques par évaporation et respiration plus importante que chez les autres Lacertidae. Il affectionne en particulier les lisières forestières, les clairières et les prairies hygrophiles, et même les tourbières. Contrairement à ce qu'indique son nom, l'espèce possède une bimodalité de reproduction : il peut être ovipare ou vivipare. En Île-de-France, on recontre l'espèce à partir de la mi-mars.
Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.
