Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.
L’Œdipode rouge est une espèce en régression sur le territoire national. Proche de l’Œdipode turquoise par son écologie, cette espèce est néanmoins plus exigeante. Les cultures en expansion associées aux produits phytosanitaires ont entrainé un recul très important des populations, qui se cantonnent aujourd’hui au sud-est de la France.
La dernière mention faisant référence à cette espèce en Île-de-France date de 1964, à Fontainebleau. Elle est classée en tant que régionalement disparue dans la Liste rouge régionale.
Dans les milieux favorables, elle peut être confondue en vol avec les Caloptènes qui ont également les ailes rouges. Toute observation de cette espèce doit être documentée par une photographie. L'adulte est visible entre juin et début novembre.
Comme O. caerulescens, il colonise, en tant qu’espèce xérothermophile, les milieux chauds et secs, dénudés et minérales. Cependant, il ne fréquente pas les terrains sablonneux. Ses affinités méditerranéo-montagnardes font qu’on le retrouve exclusivement dans des stations rocailleuses, à végétation rase et éparse.
Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.