Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.
Les observations d’individus de cette espèce sont souvent difficiles à interpréter. Très mobile, un individu isolé peut appartenir à une population voisine (liée à des élevages domestiques) comme lointaine. L’apparence de L. migratoria diffère en fonction de la phase, grégaire ou solitaire, pendant laquelle l’individu est observé. Plusieurs sous-espèces ont été décrites et sa taxonomie est actuellement sujette aux modifications (SARDET et al, 2015). Récemment, le complexe d'espèces historiquement désigné comme Locusta migratoria a été séparé en trois espèces dont les critères de détermination prêtent encore à confusion. Il serait plus accadémique et plus prudent à ce stade de désigner les criquets migrateurs observés en Île-de-France comme relevant du taxon : Locusta cf. migratoria.
La dernière observation répertoriée en Île-de-France date de 2017 à Pantin, la précédente donnée datait de 1946. L’espèce peut apparaitre sparodiquement par transport passif ou au grès de phase migratoire et, dans ce cas, il est intéressant de poursuivre les prospections afin de déterminer si la présence de l'individu est spontanée ou accidentelle. Le criquet migrateur est adulte d'avril à novembre.
Les Locusta cf. migratoria sont d’affinité mésohygrophile et thermophile, il se développent en landes, prairies ou coupes forestières relativement humides. Apprécie les sols sablonneux, comme c’est le cas en plaine alluviale.
Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.