Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.
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Chez nous, Boyeria irene est cryptique quand les individus volants sont peu nombreux (car sortant au crépuscule). Elle est de détection récente (2009) et nous ne disposons que de peu de données avant 2012.
L'espèce semble cependant assez répandue (en Seine et Marne au moins) depuis que des prospections systématiques ont eu lieu, ses biotopes de reproduction sont d'ailleurs assez fréquents à l'échelle régionale et de nombreuses découvertes restent probablement à venir.
Malgré sa grande discrétion (mieux vaut rechercher les exuvies), Boyeria irene n'est pas confondable si elle est bien vue. Une fiche produite par la SNPN facilite sa détermination parmi les autres Aeschnes : fiche Aeschnidés (2/2).
Des prospections en canoé sur les biotopes adéquats doivent être envisagées. Les exuvies sont à rechercher sur les troncs au-dessus des chevelus racinaires, sous les ponts et les lavoirs.
Rivière large et calme, avec des rives bien arborées. Les chevelus racinaires d'Aulnes sont réputés être particulièrement recherchés par les larves.
Les adultes peuvent se tenir à l'ombre de la canopée et ne sortent souvent qu'au crépuscule en été.
Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.
