Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.
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De la taille d'un petit écureuil, le Loir gris est le plus grand des Gliridés, reconnaissable à son pelage gris, sa queue touffue et ses grands yeux. Strictement nocturne, cette espèce se repose en journée dans des nids sphériques confectionnés de feuilles mortes et de mousses, situés dans des cavités d'arbre, des branches proches du tronc ou des cavités dans les rochers. Il lui arrive de partager son nid avec ses congénères, en particulier les femelles, qui sont très sociables, et élèvent parfois leurs jeunes ensemble. L'espèce y passe également l'hiver en hibernation, à partir d'octobre, après y avoir accumulé quelques provisions en cas de réveil.
La reproduction a lieu en avril ou en mai, quelques semaines après son réveil. La femelle met bas de deux à sept petits. Si son alimentation est principalement d'origine végétale, le Loir est considéré comme omnivore : il consomme beaucoup de fruits, de noix, de bourgeons, de sève et d'écorces, auxquels il ajoute parfois des insectes, des escargots, des œufs et des champignons.
Ses mœurs strictement nocturnes rendent son observation rare et difficile, d’où des connaissances très lacunaires sur la répartition de cette espèce en Île-de-France. Aucun indice de présence récent n'a pu être validé, la présence de l'espèce dans la région reste à confirmer.
Le Loir gris fréquente les forêts décidues matures, de hêtres ou de chênes, mais aussi les haies, les vergers et jardins proches de zones boisées : il s'installe fréquemment dans les greniers des habitations voisines, notamment pour y passer l'hiver.
S'il ne se laisse pas facilement observer, le Loir gris est très bruyant, et peut être détecté par ses cris de contact qu'il émet à proximité de son gîte ou lors de ses déplacements, des ronflements ou toussotements caractéristiques, semblables à ceux d'un homme. Il peut également se faire repérer dans les greniers en pillant des provisions, et en y déposant de petites crottes, molles et typiquement collantes. Enfin, les lambeaux de pelures et autres restes de fruits qu'il consomme représentent également un bon indice de sa présence.
Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.