Muscardin

Muscardinus avellanarius (Linnaeus, 1758)

Classe : Mammalia Ordre : Rodentia Famille : Gliridae Sous-Famille : Leithiinae Genre : Muscardinus

  • 97
    observations

  • 47
    communes

  • 19
    observateurs

  • Première observation
    1977

  • Dernière observation
    2024

Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.

Billieres Quentin - Bottinelli Julien - Bourguignon Vincent - Branger Fabien - Burguet Benjamin - Delafoy Arielle - Fontaine Olivier - Gouttepifre Margot - Inconnu Inconnu - Köse Dorian - Larregle Guillaume - Leclere Clarisse - Marchais Guillaume - Marmet Nicolas - Panisse Clément - Pieters Tanguy - Rivallin Pierre - Roy Thierry - Touratier Gilles

Informations sur l'espèce

Commentaires sur l'espèce

Le Muscardin est le plus petit représentant de la famille des Gliridés. Comme la plupart de ces derniers, il est nocturne et très discret. Son pelage brun orangé à roux doré, qui lui vaut son nom de "rat d'or", facilite son identification. Essentiellement nocturne et sédentaire, il dort profondément durant la journée, dans un nid en boule, qu'il a lui-même tissé d'herbes et de feuilles et placé dans des buissons, des arbres creux, des ronces, des roseaux, voire dans des nichoirs. De novembre à avril, il hiberne dans des nids tissés très serrés dans un trou du sol ou un arbre creux, plus solides que les nids d'été. À cette époque, sa température corporelle passe de 37,5°C en phase nocturne active à -0,8°C en phase de torpeur, ce qui est exceptionnel chez les mammifères.

La femelle met bas au cours de l'été de trois à sept petits, indépendants dès l'automne suivant. L'espèce étant très sociable, il arrive qu'un mâle, sans doute le père, se joigne à la famille dès l'émancipation des jeunes. Le régime alimentaire du Muscardin comprend majoritairement des noisettes, glands, faînes, bourgeons, chatons, agrémentés de baies et de sorbes en été, et plus rarement des insectes.

Répartition en îdF

Le Muscardin étant particulièrement difficile à observer, les connaissances sur sa répartition en Île-de-France sont très lacunaires, et laissent penser que cette espèce est très peu présente, voire rare dans la région. Des mentions ont été relevées ponctuellement dans l’Essonne, à l’ouest de la Seine-et-Marne, dans le Val d’Oise, les Yvelines et en petite couronne.

Le statut de cette espèce reste incertain au niveau européen : toutefois, elle semble se raréfier en France là où son habitat tend à disparaître avec l’intensification des pratiques agricoles. En particulier, la régression des haies et des vergers est sans doute à l’origine d’une diminution des populations de muscardins sur le territoire francilien, sans que cette dernière puisse être mise au jour par des données chiffrées. Comme l'espèce est incapable de traverser des zones sans buissons ou sans arbres, le morcellement de son habitat peut très vite isoler les populations présentes sur le territoire, génétiquement trop faibles pour survivre à long terme, d'où la nécessité d'accentuer les efforts de prospection.

Non renseigné pour le moment

Répartition actuelle en France métropolitaine

Source : INPN

Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.

Mus avellanarius Linnaeus, 1758 | Muscardinus avellanarius pulcher Barrett-Hamilton, 1898 | Muscardinus avellanarius zeus Chaworth-Musters, 1932

Observations mensuelles