Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.
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Un peu plus corpulent que le Mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus), le Mulot à collier se différencie principalement de ce dernier par sa taille, comprenant la tête et le corps, rarement inférieure à 10 cm, son ventre blanc pur et son collier de teinte jaune-ocre, limité parfois à une tache pectorale triangulaire. Strictement nocturne, il se déplace avec agilité, y compris dans les arbres. La journée, il s'abrite dans un nid de feuilles et d'herbes sèches, caché sous une souche ou dans un terrier creusé par lui-même ou une autre espèce.
Le Mulot à collier est omnivore, et se nourrit surtout de graines, de bourgeons et de fruits, plus rarement de larves d'insectes, d'œufs et de jeunes vertébrés. La reproduction s'étale de mars à septembre, voire toute l'année si les conditions le permettent, et la femelle donne en général naissance à trois portées de cinq à six jeunes par an. L'espèce n'hiberne pas, mais il arrive que des individus se rassemblent dans un même nid pour passer l'hiver.
Cette espèce est difficilement identifiable à vue, et rarement observée, d’où le peu de données disponibles, et peu représentatives de sa répartition réelle sur le territoire francilien : essentiellement forestière, cette espèce est sans doute également présente en Essonne et dans les Yvelines, au moins sur les grands massifs forestiers.
Le Mulot à collier est considéré comme une espèce plus sylvicole que les autres mulots, et est donc généralement confiné aux espaces boisés, en particulier les chênaies et hêtraies matures, mais peut s’observer à l'occasion en limite de champ, dans les vergers, haies et jardins arborés ou bosquets.
S'il est difficile à observer, il reste, comme les autres mulots, une proie privilégiée des rapaces nocturnes : sa présence peut donc être détectée par l'analyse de pelotes de réjection.
Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.