• 131
    observations

  • 76
    communes

  • 40
    observateurs

  • Première observation
    1965

  • Dernière observation
    2023

Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.

Alberti Ornella - Asara Frédéric - Berger Luc - Bossard Paula - Bottinelli Julien - Bourguignon Vincent - Branger Fabien - Bras Philippe - Brun Joël - Béthencourt Thomas - Ducourneau Philippe - Ferriot Lucile - Fougère Benjamin - Geoffroy Alexis - Gouirand Mathieu - Gouttepifre Margot - Grioche Eve-anne - Haffner Patrick - Inconnu Inconnu - Larregle Guillaume - Leterme Franck - Lucien Claivaz - Marchais Guillaume - Marchal Olivier - Mari Alexandre - Marmet Nicolas - Mezier Justine - Parayre Claudine - Plancke Sylvestre - Pratz Jean-louis - Rivallin Pierre - Senecal Didier - Tillon Laurent - Touratier Gilles - Trouvé Mathieu - Vacher Anouk - Van Den Brink Sylvie - Vileski Elodie - Wroza Stanislas - Zucca Maxime

Informations sur l'espèce

Commentaires sur l'espèce

Le Campagnol amphibie est le plus grand des campagnols, mais le plus petit des rongeurs aquatiques dans son aire de répartition. S’il ne présente aucune adaptation morphologique à la vie aquatique, contrairement à d'autres mammifères semi-aquatiques, il possède toutefois un pelage plus dense que celui d’autres campagnols, ce qui peut limiter la déperdition de chaleur dans l'eau.

Excellent nageur, le Campagnol amphibie creuse dans la berge un terrier dont l'entrée est le plus souvent située sous l'eau. Il recherche sa nourriture dans l'eau mais aussi sur la rive : il est principalement herbivore, et se nourrit de tiges et de feuilles de plantes herbacées, parfois de petits animaux.

Le Campagnol amphibie est actif toute l'année. Sociable, il vit en petits groupes de deux à six individus, qui occupent ensemble une centaine de mètres de rives. La reproduction a essentiellement lieu d'avril à septembre, mais elle est possible toute l'année si les conditions le permettent. Une femelle peut avoir plusieurs portées de deux à six petits par an.

Répartition en îdF

Ce rongeur semi-aquatique est classé dans la catégorie « vulnérable » sur la liste rouge mondiale des espèces menacées de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, et est inscrit depuis 2012 sur la liste des mammifères protégés en France. Cette espèce présente donc de forts enjeux de conservation, notamment en Île-de-France, où les zones humides ont fortement régressé depuis un siècle : elles représentent actuellement seulement 2,1 % de l’occupation du sol.

Les prospections réalisées dans le cadre de l’enquête nationale amorcée en 2008 à l’initiative de la Société Française pour l’Étude et la Protection des Mammifères (SFEPM) et les données hors protocoles mettent en évidence quelques zones de présence connue du Campagnol amphibie dans la région, principalement dans l’Essonne et les Yvelines (vallée de l’Yvette, de l’Orge, de l’Essonne..), en Seine-et-Marne dans la Bassée (vallée de la Seine), et dans le Val d’Oise en vallée de la Viosne. L’espèce aurait également été contactée dans la Brie (Seine-et-Marne), y compris très au nord du département, ainsi qu’en petite couronne. Consultez le résumé de la présentation de Pierre Rigaux sur l'enquête nationale Campagnol amphibie lors des rencontres naturalistes 2013 (écouter le podcast )

Il reste cependant d’importantes prospections à réaliser pour compléter ces connaissances.

Non renseigné pour le moment

Répartition actuelle en France métropolitaine

Source : INPN

Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.

Aucun synonyme pour ce taxon

Observations mensuelles