Tamia de Sibérie

Tamias sibiricus (Laxmann, 1769)

Classe : Mammalia Ordre : Rodentia Famille : Sciuridae Sous-Famille : Xerinae Tribu : Marmotini Genre : Tamias

  • 214
    observations

  • 29
    communes

  • 51
    observateurs

  • Première observation
    1978

  • Dernière observation
    2024

Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.

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Informations sur l'espèce

Commentaires sur l'espèce

Connu sous le nom d'Écureuil de Corée, le Tamia de Sibérie, originaire d'Asie orientale, est commercialisé en France comme animal de compagnie depuis les années 1960. Essentiellement terrestre, ce petit rongeur creuse des terriers dont l'entrée est dissimulée entre des racines, sous un buisson ou un arbre tombé. Cet abri lui sert de site de mise bas et de stockage, où il entrepose des réserves qu’il consommera durant la phase d’hibernation. Comme l'Écureuil roux (Sciurus vulgaris), il grimpe avec agilité aux arbres, sur lesquels il prélève sa nourriture à base de graines, bourgeons, et baies.

Excepté pendant sa période d'hibernation de fin octobre à mars, le Tamia de Sibérie est un rongeur diurne, actif tout au long de la journée, avec un pic d’activité le matin.

Répartition en îdF

La majeure partie des populations est installée en Île-de-France. Plusieurs noyaux y sont connus, notamment dans l’Essonne (Forêt de Sénart), dans les Hauts-de-Seine (Forêt de Meudon, Parc Henri Sellier, Parc de Sceaux, Parc de la Vallée au Loup), dans les Yvelines (Bois de Guyancourt, Bois de Verneuil-sur-Seine) et dans le Val d’Oise (Bois de Boissy). Quelques observations ont également été recensées au cœur de Paris, dans le Bois de Boulogne, et en Seine-Saint-Denis, dans le Parc de la Courneuve. Si on ne peut pas à partir de ces quelques données attester de la présence de nouvelles populations dans ces départements, l’espèce - ayant atteint son potentiel dans les forêts déjà occupées - pourrait être amenée à coloniser de nouveaux massifs.

Les premières observations de tamias de Sibérie dans la nature en France remontent au début des années 1970. Localement très abondant, les conséquences de son introduction montrent qu’il pourrait jouer un rôle dans la dynamique d’une maladie transmise par les tiques, la borréliose de Lyme. Quatre espèces de parasites au moins ont été introduites en France avec le Tamia de Sibérie : deux nématodes, un pou et un acarien pilicole. Ces espèces n’ont pas été retrouvées jusqu’à présent chez les rongeurs vivant sur les sites d’introduction du tamia : cependant, seuls quelques écureuils roux ont été examinés jusqu’à présent, et il est probable que les deux nématodes puissent s’installer chez cet hôte et le fragiliser.

 

Non renseigné pour le moment

Répartition actuelle en France métropolitaine

Source : INPN

Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.

Eutamias sibiricus (Laxmann, 1769) | Sciurus sibiricus Laxmann, 1769 |

Observations mensuelles