- 229 observations
-
29
communes -
59
observateurs -
Première observation
1978 -
Dernière observation
2025
Achères-la-Forêt - Antony - Brunoy - Buc - Chapet - Châtenay-Malabry - Clamart - Combs-la-Ville - Draveil - Épinay-sous-Sénart - Étiolles - Évry-Courcouronnes - Guyancourt - La Courneuve - Le Plessis-Robinson - Les Mureaux - Meudon - Montgeron - Paris 15e - Paris 16e - Quincy-sous-Sénart - Sceaux - Soisy-sur-Seine - Taverny - Tigery - Vélizy-Villacoublay - Verneuil-sur-Seine - Versailles - Vigneux-sur-Seine
-
ADIV-Environnement
Participation à 26 Observations
Part d'aide à la prospection : 11.35 %
Fiche organisme
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ANCA (Les Amis Naturalistes des Coteaux d'Avron)
Participation à 3 Observations
Part d'aide à la prospection : 1.31 %
Fiche organisme
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Seine-et-Marne Environnement
Participation à 2 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.87 %
Fiche organisme
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Ville de Montgeron
Participation à 2 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.87 %
Fiche organisme
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Opie (Office pour les insectes et leur environnement)
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.44 %
Fiche organisme
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Île-de-France Nature (Anciennement AEV)
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.44 %
Fiche organisme
Informations espèce
Commentaires sur l'espèce
Connu sous le nom d'Écureuil de Corée, le Tamia de Sibérie, originaire d'Asie orientale, est commercialisé en France comme animal de compagnie depuis les années 1960. Essentiellement terrestre, ce petit rongeur creuse des terriers dont l'entrée est dissimulée entre des racines, sous un buisson ou un arbre tombé. Cet abri lui sert de site de mise bas et de stockage, où il entrepose des réserves qu’il consommera durant la phase d’hibernation. Comme l'Écureuil roux (Sciurus vulgaris), il grimpe avec agilité aux arbres, sur lesquels il prélève sa nourriture à base de graines, bourgeons, et baies.
Excepté pendant sa période d'hibernation de fin octobre à mars, le Tamia de Sibérie est un rongeur diurne, actif tout au long de la journée, avec un pic d’activité le matin.
Répartition en îdF
La majeure partie des populations est installée en Île-de-France. Plusieurs noyaux y sont connus, notamment dans l’Essonne (Forêt de Sénart), dans les Hauts-de-Seine (Forêt de Meudon, Parc Henri Sellier, Parc de Sceaux, Parc de la Vallée au Loup), dans les Yvelines (Bois de Guyancourt, Bois de Verneuil-sur-Seine) et dans le Val d’Oise (Bois de Boissy). Quelques observations ont également été recensées au cœur de Paris, dans le Bois de Boulogne, et en Seine-Saint-Denis, dans le Parc de la Courneuve. Si on ne peut pas à partir de ces quelques données attester de la présence de nouvelles populations dans ces départements, l’espèce - ayant atteint son potentiel dans les forêts déjà occupées - pourrait être amenée à coloniser de nouveaux massifs.
Les premières observations de tamias de Sibérie dans la nature en France remontent au début des années 1970. Localement très abondant, les conséquences de son introduction montrent qu’il pourrait jouer un rôle dans la dynamique d’une maladie transmise par les tiques, la borréliose de Lyme. Quatre espèces de parasites au moins ont été introduites en France avec le Tamia de Sibérie : deux nématodes, un pou et un acarien pilicole. Ces espèces n’ont pas été retrouvées jusqu’à présent chez les rongeurs vivant sur les sites d’introduction du tamia : cependant, seuls quelques écureuils roux ont été examinés jusqu’à présent, et il est probable que les deux nématodes puissent s’installer chez cet hôte et le fragiliser.
Le Tamia de Sibérie apprécie les forêts de conifères et de feuillus avec sous-bois buissonnant, et les bosquets à proximité de cultures. Si son habitat de prédilection regroupe la taïga et les forêts montagneuses, l'espèce a su s'accomoder de certaines forêts et parcs franciliens où des individus ont été relâchés par des particuliers.