Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.
Discrète, crépusculaire et nocturne, la Genette commune est une espèce solitaire, seule représentante de la famille des Viverridés. Très habile dans les arbres, où elle s'abrite dans des cavités ou des nids de rapaces ou d'écureuils, elle chasse également à terre, et utilise des crottiers communs à plusieurs individus, notamment sur les rochers. Son régime alimentaire est très varié : elle se nourrit de rongeurs, principalement de mulots, mais aussi de campagnols, de lagomorphes, d'oiseaux, de lézards, d'amphibiens et invertébrés, voire de champignons et de fruits, et, à l'occasion, de charognes.
La période de rut se déroule de janvier à février, et une portée annuelle regroupe en général deux, rarement trois jeunes, que la femelle abrite sur un lit de feuilles dans un gros tronc d'arbre ou un terrier de Blaireau (Meles meles).
Les quelques rares observations nocturnes réalisées en Île-de-France ne permettent pas d’attester de la présence permanente de la Genette sur le territoire : elles concerneraient des sujets fugitifs, la dispersion postjuvénile pouvant mener certains éclaireurs assez loin de l’aire de répartition de l’espèce – limitée au sud de la Loire – et ne témoigneraient donc pas d’une extension spontanée des populations.
Son observation est potentiellement à rechercher dans les grands massifs forestiers franciliens.
La Genette commune occupe des milieux très variés mais comprenant toujours des formations végétales fermées, principalement les forêts, bocages, taillis, maquis et milieux ouverts. Elle apprécie également les endroits rocailleux, les lieux couverts de ronciers où coulent des rivières et ruisseaux, et les bords escarpés des cours d'eau, mais reste assez généraliste tant qu'elle trouve les proies dont elle a besoin.
Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.