Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.
Le Chien viverrin est un petit canidé au pelage gris et au masque noir autour des yeux, le faisant fortement ressembler au Raton laveur (Procyon lotor), également présent dans la région. Cette espèce nocturne s'abrite dans un terrier souvent creusé par d'autres espèces. Opportuniste et omnivore, le Chien viverrin consomme de petits animaux, des insectes aux amphibiens, des fruits et parfois des déchets. S'il n'hiberne pas réellement, il peut entrer en léthargie par grands froids.
Chez une population en milieu favorable, la reproduction a en général lieu en mars. Une femelle donne naissance à sept voire neuf petits, entre les mois d'avril et de juin. Les jeunes se disperseront à la recherche d'un nouveau territoire quatre à cinq mois plus tard, vers août-septembre.
Introduit depuis l'Extrême-Orient russe dans la partie européenne de l'ex-URSS à partir de 1928, le Chien viverrin a étendu sa distribution sur une bonne partie de l'Europe de l'Est, et poussant jusqu'à quelques localisations en France.
Quelques rares observations auraient été faites en Seine-et-Marne, mais très peu d'informations sont connues à ce jour sur la situation de l'espèce en Île-de-France. Bien qu'aucune étude ne puisse actuellement le prouver, l'espèce pourrait, si elle formait une population viable, à terme entrer en compétition avec le Blaireau (Meles meles) ou le Renard roux (Vulpes vulpes).
Le Chien viverrin est une espèce plutôt forestière, qui se rencontre dans les forêts de feuillus, mais aussi dans les zones humides, au bord des rivières.
Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.