Crocidure leucode

Crocidura leucodon (Hermann, 1780)

Classe : Mammalia Ordre : Eulipotyphla Famille : Soricidae Sous-Famille : Crocidurinae Genre : Crocidura

  • 61
    observations

  • 39
    communes

  • 20
    observateurs

  • Première observation
    1960

  • Dernière observation
    2023

Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.

Alberti Ornella - Bak Arnaud - Boivin Solen - Fougère Benjamin - Haffner Patrick - Hurtrel Théo - Inconnu Inconnu - Lemaire Nolwenn - Lucien Claivaz - Magos Quentin - Malfois Arnaud - Moysan Damien - Paepegaey Helene - Patek Grégory - Petit Johann - Pieters Tanguy - Pladys Caroline - Roy Philippe - Tillon Laurent - Trébuchet Elise

Informations sur l'espèce

Commentaires sur l'espèce

La Crocidure bicolore, ou leucode, tient son nom de la nette démarcation entre son pelage dorsal brun à gris et son pelage blanc sur le ventre. Espèce sociable, elle présente des mœurs proches de celles de la Crocidure musette (Crocidura russula), notamment pour ce qui est des déplacements en "caravane" : la mère, en tête, est suivie par les jeunes dont le premier tient la peau de la femelle entre ses dents, les suivants faisant de même avec ceux qui les précèdent.

La reproduction a lieu de février à octobre, avec deux à quatre portées par femelle comptant de trois à dix petits. Plutôt active la nuit, cette espèce insectivore se nourrit essentiellement d'arthropodes de tailles diverses, mais peut également consommer des cadavres et s'attaquer occasionnellement à d'autres micromammifères.

Répartition en îdF

La présence de la Crocidure leucode a été mise en évidence dans tous les départements d'Île-de-France, y compris en petite couronne, et notamment à Paris. Les observations restent cependant très ponctuelles. Le manque d’information sur cette espèce ne permet pas d’estimer l’évolution de sa population dans la région.

Les espèces du genre Crocidura, rassemblant les musaraignes à dents blanches, sont connues pour fréquenter des milieux plus secs et chauds que celles du genre Sorex (musaraignes à dents rouges, comme les Musaraignes couronnée et pygmée, Sorex coronatus et minutus). La Crocidure leucode s’observe en forêts parmi les haies, les hautes herbes, les broussailes, les murs de pierre et dans les zones rocheuses, et semblerait apprécier également les zones humides. Elle serait un peu moins anthropophile que la Crocidure musette (Crocidura russula), vivant parfois assez loin des lieux habités.

Peu fréquente, cette musaraigne est principalement détectée grâce à l’analyse de pelotes de réjection et autres restes de proies.

Répartition actuelle en France métropolitaine

Source : INPN

Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.

Crocidura albipes (Kerr, 1792) | Crocidura lasia Thomas, 1906 | Crocidura leucodon narentae Bolkay, 1925 | Crocidura leucodus Schulze, 1897 | Crocidura microurus (Fatio, 1869) | Crocidura narentae Bolkay, 1925 | Sorex leucodon Hermann, 1780

Observations mensuelles