Officier trompeur

Necydalis ulmi Chevrolat, 1838

Classe : Insecta Ordre : Coleoptera Famille : Cerambycidae Sous-Famille : Necydalinae Tribu : Necydalini Genre : Necydalis
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  • 26
    observations

  • 4
    communes

  • 16
    observateurs

  • Première observation
    1900

  • Dernière observation
    2008
Ag_onf Fontainebleau - Anvl - Bouyon Hervé - Brin Antoine - Brustel Hervé - Casset Lionel - Fongond Henri - Inconnu Inconnu - Lerissel A. - Magnin J. - Mériguet Bruno - Opie - Prunier Daniel - Valladares Lionel - Villiers André - Vincent R.
  • Opie (Office pour les insectes et leur environnement)
    Participation à 26 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Commentaires sur l'espèce

Taille : 21 – 32 mm.
Diagnose : Grand longicorne à élytres courts, ressemblant à un grand hyménoptère. Tête, pronotum et abdomen noir ; pattes longues fines et robustes, antennes et élytres roux. Les élytres très courts sont rebordés à l'apex et laissent à découvert les ailes et une partie de l'abdomen très allongé. Les élytres et les bords du pronotum sont recouverts d'une pilosité dorée. Les tibias postérieurs jaunes, sont légèrement rembrunis à l'apex.
Détermination (1) : Délicate.
Espèces proches : Necydalis major Linnaeus, 1758 dont N.ulmi se distingue par ses antennes légèrement plus courtes, plus épaisses et plus dentées, sa ponctuation élytrale moins forte et moins dense, le bourrelet basal des élytres plus relevé et rembruni et les tibias postérieurs rembrunis.
Ressources pour l'identification : (7),(3),(5)

 

Ciblage des prospections

Où rechercher l'espèce en priorité en îdF (localisation) : Espèce très localisée au massif de Fontainebleau, signalé historiquement de stations de la petite couronne à confirmer pour ces localités.
Quelles méthodes utiliser : A la lampe dans les cavités à terreaux, nasse à émergence, piège d’interception.

  • (1) : Touroult J., Cima Valentina., Bouyon H., Hanot C., Horellou A. & Brustel H., 2019. – Longicornes de France – Atlas préliminaire.
  • (2) : MNHN & OFB [Ed]. 2003-2025. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr Le 18 juillet 2025
  • (3) : Berger P., 2012 Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse - Actualisation de l'ouvrage d'André Villiers, 1978. Revue de l'Association Roussillonnaise d'Entomologie, supplément tome XXI, 664 p.
  • (5) : Mériguet B. & Zagatti P., 2016 - Coléoptères du Bassin parisien - Guide d’identification de terrain. Delachaux et Niestlé Editeurs - Paris 288p.
  • (7) : MÉRIGUET B.& Speckens V. 2024 – Longicornes d’Île-de-France – Aide à l’identification. V1.43 – version juin 2025, Opie, 60 pages.

Période d'observation : L'adulte est actif en juin-juillet.

Biologie-éthologie : La larve se développe dans les cavités d'arbres feuillus : chênes, hêtre, orme frêne, micocoulier, saule, tilleul, peuplier, saule, noyer. Elle exploite le bois mort tapissant la cavité, en particulier la carie formée après le passage de polypores (genre Inonotus). Le cycle peut durer 3 à 4 ans. L'adulte est diurne, rarement floricole, attiré par les substances fermentées.

Écologie : Plus thermophile que N. major, son habitat est constitué de forêts feuillues et bocages avec des vieux arbres.

Biogéographie : Espèce européenne répandue de l'Espagne à la Russie. En France, elle reste rare et localisée, surtout répandue dans le midi. 

Non renseigné pour le moment
Melorchus annulata Petagna, 1819 | Molorchus ulmi Chevrolat, 1838 |

Observations mensuelles