Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.
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Il n'y a plus de population francilienne actuellement avérée, mais uniquement des observations fortuites d'individus erratiques. Du point de vue des critères d'évaluation Liste rouge (UICN), il s'agirait d'une espèce "à éclipse" qui peut se maintenir sur des stations et disparaître pendant plusieurs décennies avant de se réimplanter à partir de la dispersion d'individus erratiques provenant des populations des régions limitrophes.
La femelle tambourine son support (feuille) avec ses pattes juste avant de pondre.
(Pour d'autres informations sur l'écologie et la biologie de l'espèce, consultez notamment le livre La Vie des Papillons - Lafranchis et al., 2015)
Identification nécessitant un examen attentif : confusion possible avec d'autres espèces.
La discrimination avec Limenitis reducta se fera par l’observation attentive des motifs (rangée de points noirs simple pour L. reducta ou double pour L. camilla) présents sur le bord des ailes, visibles faces supérieure et inférieure.
(Voir par exemple le guide de détermination des papillons diurnes - Lafranchis, 2014)
Au vu du statut attribué à cette espèce, la recherche de chenilles permettrait d’attester le rétablissement d'une population pérenne dans la région.
En Île-de-France, les principaux milieux de vie de l'espèce sont :
(Nomenclature issue du Guide des végétations remarquables de la région Île-de-France - Fernez et al., 2015)
Elle utilise comme plante-hôte : Chèvrefeuilles.
Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.
