Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.
Arbonne-la-Forêt - Congis-sur-Thérouanne - Fleury-en-Bière - Fontainebleau - Le Vaudoué - Milly-la-Forêt - Montreuil - Noisy-sur-École - Rochefort-en-Yvelines
L'enquête menée conjointement par l'ONF et l'ANVL en 2019 a engagé des moyens jamais mis en œuvre auparavant (77 secteurs prospectés 4 fois entre le 1er avril et le 30 juin par 15 observateurs différents). Elle a permis de se faire une idée plus précise de l'état de la population francilienne (et donc du massif Bellifontain : 23 à 29 couples).
Dans le cadre des inventaires Natura 2000, une enquête avait déjà eu lieu sur le massif bellifontain en 2012 avec pour résultat une vingtaine de couples probables et certains. Entre 2014 et 2016, ainsi qu'en 2018, des membres de l'ANVL et NaturEssonne (L.Albesa, Y.Massin, G.Touratier et al.) ont mené des recherches ciblées permettant d'obtenir ces années là des effectifs proches de la réalité.
Hors année d'enquête, les données tout venant recensées dans les bases de données franciliennes ne décèlent probablement qu'une toute petite partie de la population. Ces disparités concernant l'effort de prospection expliquent les importantes fluctuations interannuelles constatées. Mais il est plus probable que la population soit stabilisée autour de 20 couples chaque année sur la dernière décennie.Il ressort d'ailleurs de l'étude 2019 que « la comparaison directe des contacts avec l'espèce en 2014 par rapport à ceux obtenus en 2019 permet de voir que la grande majorité des sites de couples implantés en 2014 sont toujours occupés en 2019. Ceci amène à penser que la population de cette espèce est au moins stabilisée sur ces cinq dernières années ». L'étude conclut néanmoins que « les enjeux de conservation ne sont pas totalement compatibles avec un usage récréatif de la forêt. Il est donc important de garder des espaces uniquement dédiés à la conservation de la biodiversité de milieux ouverts. De plus, une sensibilisation importante du public sera donc indispensable dans le succès de mesures de gestion conservatoire. »
Les graphiques ci-dessus ne sont pas dynamiques, ils sont basés sur des analyses spécifiques aux enjeux de chaque espèce et s'appuient pour certaines espèces localisées et/ou patrimoniales sur des témoignages d'observateurs recueillis personnellement et sur la consultation de www.faune-iledefrance.org base de données collaborative gérée par la LPO Île-de-France. Nous remercions l'ensemble des observateurs faisant remonter des données ornithologiques sur la Région !
Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.