Purpuricenus kaehleri (Linnaeus, 1758)
- 23 observations
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11
communes -
9
observateurs -
Première observation
1900 -
Dernière observation
1993
Athis-Mons - Clamart - Colombes - Deuil-la-Barre - Gouvernes - Houilles - Larchant - Pierrefitte-sur-Seine - Saint-Germain-en-Laye - Saint-Prix - Thiverval-Grignon
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Opie (Office pour les insectes et leur environnement)
Participation à 23 Observations
Part d'aide à la prospection : 100.00 %
Fiche organisme
Informations espèce
Commentaires sur l'espèce
Taille : 8 -21 mm.
Diagnose : Longicorne à stature large et trapue, à tête, antennes et pattes robustes noires. Le pronotum irrégulier à tubercules coniques latéraux bien développés est noir, parfois taché de rouge. Le disque est glabre. Les élytres rouges possèdent une tache ovale noire n'atteignant ni la base ni l'apex des élytres. Espèce à coloration très variable.
Détermination (1) : Délicate à l'échelle nationale (1) mais à priori simple à l'échelle régionale (5).
Espèces proches : Confusion possible avec les deux autres Purpuricenus français, tout particulièrement le P. globulicollis dont il se distingue par la forme du thorax et la stature allongée et parallèle. Les deux espèces sont a priori absents d'Île-de-France. Elle serait aussi confondable avec Pyrrhidium sanguineum dont elle se distingue par une cavité cotyloïde antérieure sans profondes entailles du côté externe.
Ressources pour l'identification : (7),(3)
Ciblage des prospections
Où rechercher l'espèce en priorité en îdF (localisation) : Signalée de presque tous les départements, mais principalement de la petite couronne, avant 1965.À rechercher dans les stations historiques les mieux préservées.
Quelles méthodes utiliser : Battage des branches et branchettes mortes de feuillus, piège attractif aérien à vin, A vue sur les andains et tas de buches.
Période d'observation : Les adultes sont actifs de juin à août.
Biologie-éthologie : La larve saproxylique se développe dans les branches et branchettes mortes de nombreux feuillus (orme, chêne, robinier, châtaignier, prunier, peuplier, saule, figuier, noisetier, noyer, aubépine…). Les adultes sont rarement floricoles, on les rencontre parfois sur les saules blessés ou les exsudats de sève. Le cycle biologique demande deux ou trois années.
Écologie : L'habitat est constitué surtout de chênaies thermophiles.
Biogéographie : Espèce à large répartition en Europe centrale et méridionale. En France, elle se rencontre sur une large moitié méridionale, en particulier dans les chênaies thermophiles. Souvent abondante par piégeage alimentaire, elle est cependant très rarement observée par recherche visuelle.