Lamie bûcheron

Morimus asper (Sulzer, 1776)

Classe : Insecta Ordre : Coleoptera Famille : Cerambycidae Sous-Famille : Lamiinae Tribu : Lamiini Genre : Morimus
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  • 4
    observations

  • 4
    communes

  • 3
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1901

  • Dernière observation
    2018
Dekeyser - Inconnu Inconnu - Marmottan
  • Opie (Office pour les insectes et leur environnement)
    Participation à 4 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Commentaires sur l'espèce

Taille : 16-38 mm.
Diagnose : Grand longicorne noir mat, robuste, à forte ponctuation, à cuticule épaisse, aux mandibules fortes situées en position verticale sur la tête. Élytres avec une courte pubescence grise qui laisse la place à de larges taches sombres. Thorax avec une épine sur chaque côté. Antennes filiformes, dépassant nettement l'apex des élytres chez le mâle, plus courtes chez la femelle. Espèce aptère.
Détermination (1) : Simple.
Espèces proches : Le principal risque de confusion concerne Lamia textor. Ce dernier à les élytres plus allongés par rapport à l'avant corps. Le troisième article antennaire est environ 2 à 3 fois plus long que le premier chez le Morimus, tandis qu'ils ont a peu près égaux chez le Lamia. Les autres gros longicornes sombres (Cerambyx, Prionus, Monochamus...) ont des élytres plus brillants ou une coloration plus diversifiée que le Morimus.
Ressources pour l'identification : (7),(3),(5)

 

Ciblage des prospections

Où rechercher l'espèce en priorité en îdF (localisation) : Dans les milieux boisés de feuillus, au sol et à la base des troncs. Espèce sans noyaux de populations identifiés à rechercher dans le massif de Rambouillet, Fontainebleau et en Essonne.
Quelles méthodes utiliser : Principalement au crépuscule et la nuit, mais aussi le jour, à la lampe torche, en observant le sol et la base des troncs.

  • (1) : Touroult J., Cima Valentina., Bouyon H., Hanot C., Horellou A. & Brustel H., 2019. – Longicornes de France – Atlas préliminaire.
  • (2) : MNHN & OFB [Ed]. 2003-2025. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr Le 18 juillet 2025
  • (3) : Berger P., 2012 Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse - Actualisation de l'ouvrage d'André Villiers, 1978. Revue de l'Association Roussillonnaise d'Entomologie, supplément tome XXI, 664 p.
  • (5) : Mériguet B. & Zagatti P., 2016 - Coléoptères du Bassin parisien - Guide d’identification de terrain. Delachaux et Niestlé Editeurs - Paris 288p.
  • (7) : MÉRIGUET B.& Speckens V. 2024 – Longicornes d’Île-de-France – Aide à l’identification. V1.43 – version juin 2025, Opie, 60 pages.

Période d'observation : L'adulte est particulièrement longévif pour un Insecte. On peut l'observer d'avril à septembre.

Biologie-éthologie : Espèce saproxylique. La larve consomme le bois morts de branches et troncs de nombreuses essences d'arbres feuillus, et même ponctuellement de résineux. Les principales plante-hôtes sont : les peupliers, le hêtre, le noyer mais on le rencontre aussi régulière sur le robinier, les chênes, les tilleuls, etc. L'adulte est aptère et s'observe souvent au sol et à la base des troncs ; il est nocturne mais reste actif aussi de jour. Le cycle dure habituellement deux ans et la nymphose a lieu dans l'aubier, dans une loge sous l'écorce.

Écologie : L'espèce est d'origine forestière mais elle fréquente une large gamme d'habitats : forêts feuillues de montagne, ripisylves, peupleraies, parcs, bocages... Son caractère aptère, à priori défavorable à sa survie avec les pressions modernes, paraît "compensé" par la résistance des individus, leur capacité de déplacement au sol et par leur longévité.

Biogéographie : Espèce répandue dans le nord de la zone méditerranéenne, et remontant en zone atlantique et continentale. Sa taxonomie et sa répartition deviennent plus complexes en Europe de l'Est et en Asie mineure. 

Cerambyx asper Sulzer, 1776 |

Observations mensuelles