Avertissement : Les cartes et graphiques présentés ne correspondent qu'à l'état actuel des connaissances et ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Le projet d'atlas dynamique est une retranscription en temps réel des contributions de chacun sur la base de données et toute nouvelle donnée est à ce titre intéressante, même pour les espèces les plus communes.
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Crépusculaire et nocturne, le Chat forestier est un mammifère très discret, facilement confondu avec son cousin le Chat domestique ou haret (Felis catus). Même en connaissant les bons critères morphologiques (pelage de couleur claire, quatre rayures noires sur la tête, ligne noire sur le dos des épaules à la queue, queue épaisse avec deux anneaux noirs et complets au bout, tarses à moitié noirs, ...), son observation certaine reste difficile, notamment dans le cas d'individus hybrides.
Le Chat forestier est une espèce solitaire, et territoriale, comme la plupart des Félidés. Le rut a lieu de mi-janvier à février, et la naissance des jeunes survient la plupart du temps entre avril et mai, même si elle est possible toute l'année.
Strictement carnivore, le Chat forestier se nourrit majoritairement de petits rongeurs, et peut parfois être charognard. Repérant ses proies à l'ouïe, il pratique la chasse à la billebaude : comme le Renard roux (Vulpes vulpes), on dit qu'il "mulotte". Au printemps, il n'est pas rare de le voir également chasser des grenouilles, voire des oiseaux.
La colonisation de l’Île-de-France par des individus en provenance de Champagne est récente, les premières mentions certaines ayant été enregistrées entre 1988 et 1990 sur le massif de Fontainebleau et dans l’Essonne.
Une enquête de terrain mise en place entre 1995 et 2008 par l’Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) signale la présence de l’espèce dans le Gâtinais, à l’extrême sud-est de la Seine-et-Marne. Sa présence dans les massifs forestiers des environs de Nemours n’a pas pu être confirmée en 2008, ni dans la forêt de Fontainebleau où des observations avaient pourtant été notées (1988-1990), confirmant ainsi le constat de Lustrat (1997). Sa fréquentation de la Brie et de la vallée de la Seine (Bassée) en Seine-et-Marne, fortement suspectée, a pu être confirmée par deux observations certaines, respectivement en juin et juillet 2014.
Les cartes de répartition nationales ne correspondent qu’à l’état actuel des connaissances et ne peuvent être considérées comme exhaustives.